Les Brèves : Francesco Buranelli, Le Cooper-Hewitt Museum, La frise de Télèphe...

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 1 novembre 1996 - 409 mots

Francesco Buranelli a été nommé directeur des Musées du Vatican par la Direction générale des monuments, des musées et des galeries pontificales. Il succède à Carlo Pietrangeli, dont le poste était vacant depuis sa disparition, en 1994. Né à Rome en 1955, Francesco Buranelli a successivement été collaborateur scientifique auprès du département des Antiquités étrusques et italiques en 1982, puis assistant, inspecteur et, en 1993, directeur de ce même département. Il a organisé d’importantes expositions itinérantes, dont "La collection Giacinto Guglielmi", en 1989, et "Les Étrusques : héritage d’une civilisation disparue", en 1992.

Le Cooper-Hewitt Museum a rouvert ses portes à New York après l’achèvement de la première partie de son projet de rénovation, d’un coût total de 20 millions de dollars. Ce projet vise à rendre les collections de ce Musée national du design plus accessibles, en reliant notamment les trois bâtiments qui le composent et en créant une banque de données sur le design. Pour marquer cette réouverture, une exposition rend hommage aux innovations dans le domaine du graphisme aux États-Unis : "Mixed messages : graphic design in contemporary culture" (jusqu’au 16 février 1997).

La frise de Télèphe à Rome. Douze métopes et quatre têtes de la frise de Télèphe de l’autel de Pergame, l’un des plus grands chefs-d’œuvre de l’art hellénistique, sont exposés au Palazzo Ruspoli, à Rome, jusqu’au 15 janvier 1997. Saisie par l’Armée rouge et entreposée au Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg jusqu’en 1959, la frise n’avait pas quitté le Pergamon­museum de Berlin depuis sa restitution. Moins célèbre que la gigantomachie du grand autel de Pergame exposée à Berlin – dont sept fragments sont également présentés à Rome –, la frise de Télèphe a précédemment été montrée au Metropolitan Museum de New York et au De Young Museum de San Francisco, qui ont financé sa récente restauration.

Pillages en Irak. Ce bas-relief assyrien en pierre provient de la salle du trône du palais de Sennacherib à Ninive (Irak). Il fait partie d’un cycle décoratif de cent plaques datant du VIIe siècle avant J.-C., mis au jour par le professeur John Malcolm Russel de l’université de Columbia en 1990. Offert sur le marché ainsi que deux autres bas-reliefs, il a été identifié par le professeur Russel à partir d’une photographie. Ces trois pièces, qui ne sont pas localisées aujourd’hui, laissent supposer que d’autres bas-reliefs du palais de Sennacherib pourraient être proposés à la vente, les exportations illégales d’antiquités pillées en Irak se poursuivant depuis la guerre du Golfe.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°30 du 1 novembre 1996, avec le titre suivant : Les Brèves : Francesco Buranelli, Le Cooper-Hewitt Museum, La frise de Télèphe...

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