Colnaghi se restructure

Fermeture, départs et arrivée

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 1 janvier 1997 - 333 mots

Colnaghi, le marchand de tableaux de maîtres anciens dont l’histoire remonte au XVIIIe siècle, se restructure sous l’impulsion de son propriétaire, le groupe Oetker : la galerie de New York ferme, celle de Londres voit ses espaces réduits. De plus, Richard Knight et Nicholas Hall ont quitté la société pour monter leur propre affaire. Ils sont remplacés par Jean-Luc Baroni.

LONDRES - Depuis 1986, Colnaghi appartient au groupe Oetker, un important conglomérat allemand de Bielefeld qui a des intérêts dans l’industrie alimentaire, la marine marchande et la banque. Bien que les deux tiers de ses clients soient américains, Rudolph Oetker a décidé de fermer la galerie de New York plutôt que celle de Londres. Mais dans l’immeuble qu’elle occupe sur Old Bond Street, la galerie n’occupe plus que les deux tiers du rez-de-chaussée – qui accueille désormais sa vaste bibliothèque –, le premier et le cinquième étage.

Le départ de deux vétérans
En outre, deux des vétérans de la société, Richard Knight, ancien directeur, et Nicholas Hall, ex-directeur du bureau de New York, ont été remplacés par Jean-Luc Baroni, nommé directeur exécutif au mois d’octobre.

Ce dernier appartient à une famille de marchands de dessins de maîtres anciens établie depuis trois générations en France et Italie. Depuis 1982, il est également propriétaire de 51 % des parts de Colnaghi Drawings, le reste appartenant au groupe Oetker. Jean-Luc Baroni est notamment chargé de vendre au coup par coup le stock de tableaux de Colnaghi, qui rassemble environ deux cent cinquante peintures datant du XVe au XIXe siè­cle. Cet objectif n’empêche pas Colnaghi de continuer à acquérir des œuvres, puisqu’une demi-douzaine de tableaux ont déjà été achetés depuis l’automne.

De leur côté, Richard Knight et Nicholas Hall se sont associés, dans un appartement situé au-dessus de l’ancienne galerie Colnaghi au 21 East Street, à New York, où ils prendront en dépôt quelques-unes des toiles du stock Colnaghi. Les deux associés ont également ouvert un bureau à Londres, dans l’immeuble du groupe Artemis, au 15 Duke Street.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°32 du 1 janvier 1997, avec le titre suivant : Colnaghi se restructure

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