Les Brèves : Jean-Pierre Lavignes, Alain et Françoise Paviot...

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 7 novembre 1997 - 802 mots

Jean-Pierre Lavignes vient de prendre une initiative originale : il a transformé sa galerie parisienne du 27 rue de Cha­ronne, dans le onzième arrondissement, en dépôt-vente d’art contemporain et souhaite ainsi créer un “lieu d’échanges dynamiques entre collectionneurs”. Chacun, sous réserve qu’il agisse en tant que particulier, peut y offrir à la vente les œuvres dont il désire se séparer. Le galeriste procède cependant à un certain choix, “de manière à écarter les pièces douteuses ou trop chères”. Outre les frais de dossier de 500 francs hors taxes que doit acquitter le vendeur, un prélèvement de moins de 50 % couvre l’assurance individuelle et garantit un accrochage pendant un mois ainsi qu’une présence sur l’Internet. Le site www.od-arts.com/lavignes-bastille donne la liste de toutes les œuvres disponibles, de Mathieu et Er­ró à Beuys et James Lee Byars, à des prix variant de 600 à 30 000 francs environ.

Alain et Françoise Paviot : tout va bien pour le couple, merci ! Alain, marchand de photographie, quitte son espace du marché Saint-Honoré pour rejoindre la galerie de son épouse, 57 rue Saint-Anne, 75002 Paris. Celle-ci présente jusqu’au 29 novembre la nouvelle série de Nancy Wilson-Pajic, Falling Angels, 1995-1997, photogrammes uni­ques en grands formats. Prochaine exposition, Anna et Bernhard Blume à partir du 3 décembre.

La liquidation de la société Karsten Schubert Contemporary Art met un terme aux fortunes diverses d’une galerie qui, depuis sa création il y a une dizaine d’années, a joué un rôle crucial pour la promotion des jeunes artistes britanniques. L’augmentation de 100 % du loyer de son espace du 41/42 Foley Street a été évoquée pour expliquer cette soudaine fermeture, mais de sources proches de Karsten Schubert, le galeriste ne se serait jamais remis du départ de Rachel Whiteread pour la Galerie Anthony d’Offay, en octobre 1996.

Rectificatif. Dans notre dossier sur la tapisserie (voir le JdA n° 46, pages 22 et 23) “Le marché de la tapisserie : le goût des amateurs”, nous avons, à la suite d’une erreur de prénom, prêté à Gérard Hadjer les propos que nous a tenus Reynold Hadjer. Rappelons que la galerie du premier est située 22 rue Drouot 75009 Paris, tél. 01 48 24 96 67, et que celle de Hadjer et Fils est au 102 faubourg Saint-Honoré 75008 Paris, tél. 01 42 66 61 13. Dans notre dossier sur la tapisserie (voir le JdA n° 46, pages 22 et 23) “Le marché de la tapisserie : le goût des armateurs”, il fallait lire Reynold Hadjer et non Gérard Hadjer, comme écrit par erreur.

Le patrimoine successoral de Klee va être géré par un marchand de Düsseldorf, Paul Wittrock, ami de longue date de la famille Klee. Il le sera de façon autonome, par rapport à la Fondation Paul Klee, basée au sein du Kunstmuseum de Berne.

La Photographie sera à l’honneur dans cinq études parisiennes à la fin de l’année. Le 21 novembre, Me Lefèvre proposera 160 lots sur le thème du voyage, dont un album d’une centaine de tirages de Louis Vignes, estimé 250 000 à 300 000 francs. Le même jour, Me Coutau Bégarie, assisté de Viviane Esders, mettra aux enchères 245 lots, en majorité contemporains. Au cours de cette vacation, dont le produit attendu s’élève à 1,6 million de francs, sera présenté un album inédit de Robert Capa, estimé 50 000 francs. Le 24 novembre, Me Tajan dispersera 264 lots regroupant des tirages XIXe et XXe siècles, dont on attend 1,8 million de francs. Un album de tirages sur papier salé de Renard et Plaut parus en trente planches entre 1852 et 1853, Paris photographiés, vues et monuments (est. 250 000 francs), un daguerréotype représentant un pèlerinage du 15 août en France vers 1850 (est. 60 000 à 80 000 francs) et un portfolio contenant dix photogravures de rayogrammes créés par Man Ray (est. 100 000 francs) sont quelques-unes des pièces majeures de cette adjudication. Le 11 décembre, Me Aguttes proposera 102 miniatures photographiques sur émail. Les célébrités et têtes couronnées du début de siècle, qui ont été immortalisées par Boissonnas et Taponier grâce au procédé mis au point par Mathieu Deroche en 1860, seront proposées entre 500 et 5 000 francs. Enfin, le 13 décembre, Maître Binoche vendra 200 tirages, pour un produit attendu de 700 000 francs. Un Mapplethorpe, L’orchidée, estimé 50 000 francs, figurera parmi ces œuvres, principalement du XXe siècle.

Un manuscrit d’Anne Boleyn du XVe siècle sera mis aux enchères le 26 novembre par Christie’s, avec une estimation de 2,91 millions de francs.

Les souvenirs de Léonard Bern­stein seront dispersés les 10 et 11 décembre à New York, par Sothe­by’s. Le contenu de l’appartement new-yorkais et du studio de répétition du chef d’orchestre américain, décédé en 1990 – qui comprend notamment son piano, une collection d’art précolombien, d’objets religieux et de livres juifs – est estimé 3 millions de francs.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°47 du 7 novembre 1997, avec le titre suivant : Les Brèves : Jean-Pierre Lavignes, Alain et Françoise Paviot...

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