Céret sublimé

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 7 juillet 2009 - 189 mots

Cette petite ville des Pyrénées-Orientales aux célèbres ponts et aux toits imbriqués, cernée par le mont Canigou et la chaîne des Albères, est illustrée sur les cimaises de son Musée d’art moderne.

CÉRET - Entre topographie anecdotique et vision nostalgique, 250 œuvres modernes et contemporaines y sont réunies. Si Céret ne fut pas le berceau du cubisme – à l’instar de sa voisine Collioure pour le fauvisme –, elle en maintint tardivement un foyer, sous l’impulsion notamment de Franck Burty Haviland. Picasso et Braque s’y rendirent aussi, mais, faute de prêt, les deux maîtres ne sont ici guère mis en valeur. Le fonds du musée, alimenté de dons de résidents, offre certaines compensations : Auguste Herbin est présenté sous un jour cubiste, Pinkus Krémègne se révèle. Soutine, quant à lui, apparaît comme le pivot de l’exposition pour avoir peint le plus grand nombre de vues de Céret. Cette thématique est reprise par les artistes contemporains, aussi fascinés que leurs aînés par le paysage environnant.

« Céret, un siècle de paysages sublimés », Musée d’art moderne, 8, bd Maréchal-Joffre, 64403 Céret, tél. 04 68 87 27 76. Jusqu’au 31 octobre.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°307 du 10 juillet 2009, avec le titre suivant : Céret sublimé

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