Art Chicago sur les rails

210 exposants pour une foire plus internationale

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 24 avril 1998 - 472 mots

Art Chicago 1998 accueillera, du 8 au 12 mai, plus de 200 exposants issus de vingt pays. Environ 35 000 visiteurs sont attendus pour cette grande foire d’art contemporain, qui avait annoncé l’année dernière un chiffre d’affaires de près de quarante millions de dollars (240 millions de francs).

CHICAGO. L’an passé, Art Chicago avait drainé 35 000 visiteurs sur cinq jours. Cette année, Thomas Blackman, directeur de la manifestation, s’attend à une fréquentation encore supérieure. Le comité de sélection de la foire, composé des galeries Jean Bernier (Athènes), Jennifer Flay (Paris), Barbara Krakow (Boston), Stuart Regen (Los Angeles), Timothy Taylor (Londres) et Donald Young (Seattle), a eu la difficile mission de choisir parmi un nombre croissant de postulants, le double par rapport à 1997. Parmi les heureux élus, au total plus de deux cents, figurent trente-six nouvelles galeries étrangères. Les exposants sélectionnés viennent de vingt pays différents, les États-Unis étant évidemment les mieux représentés, suivis par le Royaume-Uni (20 exposants), puis la France (17) et l’Allemagne (16). Pour la première fois, l’Asie mais aussi l’Europe du Nord seront présentes à Chicago. Des galeries feront également le voyage depuis l’Amé­rique du Sud, le Brésil, la Co­lombie et l’Argentine notamment. Deux villes des États-Unis tireront particulièrement bien leur épingle du jeu : Los Angeles, avec 11 galeries, et New York, avec 50 exposants. En 1997, le chiffre d’affaires de la foire avait avoisiné les 40 millions de dollars (240 millions de francs). Il devrait être dépassé cette année, compte tenu des bons résultats enregistrés par la création contemporaine sur le marché de l’art.

Photographies
Art Chicago 1998 devrait proposer un nombre important de travaux de photographes ou associant la photographie. On notera la participation de  spécialistes, comme les galeries Frankael de San Francisco ou les New-Yorkais Harold Greenberg et Lawrence Miller. Pour les Français, la galerie Anne De Villepoix exposera des photographies-portraits de Jenny Gage, des tirages de Jean-Luc Moulène, Walter Niedermayr et Valérie Jouve, mais aussi une huile sur toile de Mark Francis. Nathalie Vallois présentera un cibachrome de Paul Mc Carthy, trois photographies récentes de Saviero Lucariello, ainsi qu’une page de dictionnaire et deux dessins de Gilles Barbier. Sur le stand de la galerie Nelson, les visiteurs découvriront une vidéo de Marie-Josée Burki, une œuvre en cire de Mitja Tusek et un dessin de Sylvia Bächi. Chez Gilbert Brownstone seront à l’honneur des toiles et dessins de Callum Innes, des œuvres de Gottfried Honegger et Seton Smith. Pourquoi Chicago ? Les marchands interrogés expliquent qu’ils se déplacent pour nouer des contacts avec les collectionneurs américains et se positionner sur le marché de l’art contemporain le plus dynamique qui soit au monde. En outre, souligne Nathalie Vallois, “les contacts établis avec les collectionneurs américains sont plus directs et enthousiastes qu’en Europe. Les liens qui se nouent à cette occasion ont souvent des prolongements ultérieurs.”

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°59 du 24 avril 1998, avec le titre suivant : Art Chicago sur les rails

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