Se casser le crâne

Par Philippe Régnier · Le Journal des Arts

Le 9 décembre 2008 - 148 mots

Il s’agit d’abord d’un beau livre, avec sa couverture matelassée, ses tranches argentées, et cette tête de mort souriante qui se détache d’un fond noir sur sa couverture.

L’auteure, Élisabeth Quin – critique de cinéma et écrivain –, propose ici des crânes à toutes les sauces, antiques, archéologiques, artistiques, des radios de Wim Delvoye à une Vanité de Philippe de Champaigne ou à un accessoire pour string ! L’on retrouve aussi quelques exemplaires saisissant de l’incroyable collection de l’antiquaire Bill G.B. Pallot. L’ouvrage jongle avec les époques et les styles en toute allégresse, les images étant rythmées par des textes qui posent les bonnes questions. Le collectionneur François Pinault y livre les secrets de sa dernière demeure, conçue par l’artiste Maurizio Cattelan, avec pour épitaphe cette interrogation de circonstance : « Why me ? ».

Élisabeth Quin, Vanités, Éditions du Regard, 2008, 330 pages, 49 euros, ISBN 978-2-84105-163-2.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°293 du 12 décembre 2008, avec le titre suivant : Se casser le crâne

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