Le coup de coeur de Colette Mollat du Jourdain, antiquaire

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 5 juin 1998 - 173 mots

Nous demandons chaque quinzaine à un marchand de nous présenter l’objet de sa galerie – simple ou précieux – qui lui tient le plus à cœur, en nous expliquant pourquoi.

Gustave Flasschoen (1868-1940) a peint Les Cavaliers arabes dans les années 1890. Ce peintre belge, élève de Fr. Stroobant à l’Académie de Molenbeek et de Van Dyck, s’est spécialisé dans les tableaux orientalistes à la suite d’un voyage effectué en Algérie et au Maroc. Peintre du mouvement, il décrit ici une fantasia dans un style postimpressionniste, presque tachiste. Le blanc et l’orange dominent dans cette composition où le sable vole, soulevé par les sabots des chevaux. “La puissance des chevaux, le mouvement des cavaliers qui se dressent sur leurs montures, confèrent un rythme et une intensité à ce tableau, encore accentués par le massif des Aurès qui apparaît en arrière-plan”, commente Colette Mollat du Jourdain, qui expose cette toile à la galerie Berko, au Louvre des Antiquaires. La touche rapide et spontanée de l’artiste souligne l’impression de mouvement. Prix : 480 000 francs.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°62 du 5 juin 1998, avec le titre suivant : Le coup de coeur de Colette Mollat du Jourdain, antiquaire

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