27e édition du Salon des antiquaires de Dijon

Par Éric Tariant · Le Journal des Arts

Le 14 mai 1999 - 379 mots

Grand rendez-vous régional, le Salon des antiquaires de Dijon se tient jusqu’au 24 mai au Parc des expositions. Une centaine d’exposants, dont vingt-trois nouveaux marchands, accueillent les quelque 17 000 visiteurs qui foulent tous les ans ses allées.

DIJON - “Je travaille très bien chaque année. Le Salon des antiquaires de Dijon nous permet de fidéliser mais aussi de développer notre clientèle européenne”, explique l’antiquaire beaunois Alain Berger, spécialiste du mobilier. Le Biterrois Christian Bonnin, dont la galerie propose céramiques, faïences et porcelaines des XVIIIe et XIXe siècles, y participe depuis une quinzaine d’années, car il lui permet de nouer des contacts avec la clientèle bourguignonne qu’il ne rencontre pas chez lui. La manifestation, qui met à l’honneur le mobilier XVIIIe, accueille cette année une soixantaine d’antiquaires et quelque quarante brocanteurs. On y trouve aussi bien des pièces porteuses d’estampilles prestigieuses que du mobilier en bois naturel des provinces françaises. La Haute Époque et le XIXe siècle ne sont pas pour autant négligés dans ce lieu ouvert à un large éventail de spécialités : bijoux, tapis, tapisseries, argenterie, tableaux, gravures et objets de curiosité. Alain Berger présente un choix de meubles, sièges et objets d’ameublement du XVIIIe siècle, dont une coiffeuse en acajou d’époque Louis XVI portant l’estampille de Jean-François Leleu, une commode d’époque transition à trois rangs de tiroirs en bois de satiné estampillée Nicolas Grevenich, une paire de tables bouillottes en acajou d’époque Louis XVI, mais aussi une pendule montgolfière d’époque Louis XVI en marbre blanc et bronze doré.

Christian Parizot, antiquaire à La Chapelle Rablais en Seine-et-Marne, nouveau venu à Dijon, expose un Portait de saint Jérôme attribué à Jusepe de Ribera et une huile sur cuivre, Le repas de Vénus chez Vulcain, une allégorie exécutée d’après un tableau de Franceso Albani, dit l’Albane, conservé au Louvre. “Cette œuvre a probablement été interprétée par un peintre d’une école du Nord (hollandaise ou flamande)”, explique-t-il. Christian Bonnin a, lui, sélectionné une paire de plats en faïence d’apprêt du XVIIIe siècle à décor floral polychrome, ainsi qu’une paire d’assiettes en faïence de Meillonnasse. Comme les années précédentes, deux expositions se déroulent pendant toute la durée du salon. La première traite de “L’art et la chasse”, la seconde de “La poterie d’étain en Bourgogne du XVIIe au XIXe siècle”.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°83 du 14 mai 1999, avec le titre suivant : 27e édition du Salon des antiquaires de Dijon

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