Bernhard Rüdiger en célibataire

Par Philippe Régnier · Le Journal des Arts

Le 17 décembre 1999 - 132 mots

L’artiste présente, pour son exposition personnelle à La Galerie, à Noisy-le-Sec (tél. 01 49 42 67 17, jusqu’au 5 février), trois ensembles de photographies et deux sculptures. Placées au centre de l’espace et jouant ainsi un rôle d’articulation, ces dernières, Autoportraits en accumulateur célibataire n° 1 et n° 2 (1999), s’inscrivent dans une tradition assumée de l’utopie construite, voire constructiviste. L’artiste convoque tour à tour le début de ce siècle et les années soixante-dix (Beuys, Zorio…) quand il manie aluminium et cuivre, dont les énergies respectives continuent d’alimenter un art qui n’oublie ni son histoire, ni son territoire. C’est justement un atelier-caverne de Platon que nous propose Rüdiger avec ses Quatre Cauchemars, des photographies prises dans son studio, où se détachent des formes abstraites uniformément éclairées par une ampoule, “l’œil du spectateur”.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°95 du 17 décembre 1999, avec le titre suivant : Bernhard Rüdiger en célibataire

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