De Signac à Veilhan

Art moderne et contemporain chez Briest

Par Éric Tariant · Le Journal des Arts

Le 8 juin 2001 - 398 mots

En vedette des grandes ventes d’art moderne et contemporain de l’étude Briest, qui se tiendront les 22 et 23 juin à l’hôtel Dassault à Paris, figurent quelques œuvres de Signac et Seurat de la succession Henri Cachin et un ensemble de pièces provenant de la collection du critique d’art Bernard Lamarche-Vadel.

PARIS - Parmi les points forts de la vente d’art moderne du 22 juin dirigée par Francis Briest figurent plusieurs œuvres de la succession Henri Cachin dont une grande toile de Paul Signac (73 x 92 cm) de 1934, Marseille, le port (3-4 millions de francs). Issue de l’atelier de l’artiste, elle a appartenu à sa fille, Ginette Signac, qui donna le tableau à Henri Cachin en 1970. Trois autres œuvres de Signac complètent cet ensemble : une huile de 1887 (Collioure, 200-300 000 francs), une aquarelle de 1892, Flessingue (25-30 000 francs) et un dessin à l’encre de Chine, Saint-Paul-de-Vence (30-40 000 francs).

Une vacation qui tombe à point, juste après la clôture de l’exposition Signac au Grand Palais et à quelques mois de la publication du catalogue raisonné de l’œuvre peint de l’artiste... dû à Françoise Cachin, petite-fille du peintre et demi-sœur d’Henri Cachin. Cette vacation, qui devrait générer un chiffre d’affaires de 25 à 33 millions de francs, se poursuivra avec des œuvres provenant de divers amateurs dont une aquarelle de Raoul Dufy, Deauville, les Drags, (900 000-1 million de francs), un dessin de Balthus de 1973, Michelina (280-320 000 francs), un fusain sur papier de Degas, Deux danseuses (1-1,5 million de francs) et des œuvres de Modigliani, Lebasque, Monet, Marquet, Camoin, Soutine...

Le lendemain, le 23 juin, se tiendra la vente d’art contemporain. Sans doute la plus importante de ces dernières années pour le commissaire-priseur puisque l’estimation totale devrait approcher les 15 millions de francs. Elle comprend notamment une quarantaine d’œuvres de la collection du critique d’art Bernard Lamarche-Vadel décédé l’an passé, dont des œuvres d’Arman, Une accumulation de tambours de machines à laver (300-400 000 francs) et Daniel Spoerri (20-30 000 francs chacune). Les nouveaux réalistes figureront en bonne place avec un ensemble dominé par le mythique Portrait robot d’Iris Clert d’Arman (400-600 000 francs) mais aussi le mouvement Supports-Surfaces avec des œuvres de Pincemin, Viallat et Dolla. La photographie plasticienne sera particulièrement bien représentée avec des images de Vanessa Beecroft, Andres Serrano, Richard Prince, Thomas Ruff, Wolfgang Tillmans et Xavier Veilhan...

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°129 du 8 juin 2001, avec le titre suivant : De Signac à Veilhan

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