Pédagogie de luxe

Le Journal des Arts

Le 12 octobre 2001 - 377 mots

Parallèlement à ses activités de mécénat concernant la culture et le patrimoine, le groupe LVMH développe depuis cinq ans de nombreuses initiatives en faveur de la jeunesse. Éclectiques et originales, ces actions concernent les différents domaines de la création : musique, arts plastiques et théâtre.

Partenaires des grands rendez-vous artistiques, comme l’exposition “Jean Dubuffet” au Centre Pompidou, le groupe LVMH soutient également des projets moins médiatiques, axés sur la pédagogie. Dans le domaine des arts plastiques, des écoliers participant aux classes LVMH “Découverte et pédagogie” sont invités à visiter les expositions dont le groupe est partenaire, et à travailler sur des thèmes liés à la manifestation dans le cadre d’ateliers. En collaboration avec les enseignants, un concours est ensuite organisé, et récompense le travail d’une classe. Deux prix (un pour les 6/8 ans, et un pour les 8/11 ans) sont décernés chaque année. Près de 10 000 enfants ont pu, à ce jour, bénéficier de ce programme initié par le groupe qui possède une véritable équipe pédagogique chargée de ces projets. Beaucoup d’autres exemples viennent compléter ce panorama : dans la musique, l’opération “1 000 places pour les jeunes” permet à de jeunes musiciens amateurs d’assister à des concerts de prestige ; pour le théâtre, “Lycéens au Châtelet” confère aux élèves la même opportunité, celle de bénéficier de places offertes.

Faciliter l’accès à la culture, faire découvrir ce qu’est la création non pas de façon passive mais active, par le biais d’ateliers notamment, sont des missions que LVMH s’applique à remplir et que les pouvoirs publics s’attachent également à réaliser. Cette convergence de vues du secteur privé et public pourrait aboutir à une confusion des rôles que Jean-Paul Claverie, conseiller auprès de Bernard Arnault, P-DG du groupe, a soin de dénoncer : “Notre volonté n’est pas d’agir en complément de ce que peuvent entreprendre les pouvoirs publics. Nous initions et mettons en place des actions inédites, là où le constat d’un manque important apparaît. Si par la suite, nos actions peuvent servir de base à une réflexion plus large, au niveau national, tant mieux. Nos initiatives sont toujours d’un intérêt général, elles s’adressent à tous les jeunes âgés de six à dix-huit ans sans restriction, mais il n’est pas de notre ressort de régler tous les problèmes.”

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°134 du 12 octobre 2001, avec le titre suivant : Pédagogie de luxe

Tous les articles dans Actualités

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque