Tom Wesselmann en vedette

Artcurial-Briest-Poulain-Le Fur organisent leur première vente intermédiaire

Par Armelle Malvoisin · Le Journal des Arts

Le 25 octobre 2002 - 474 mots

Les 30 et 31 octobre, la maison de vente Artcurial attend les collectionneurs d’art moderne et contemporain à l’hôtel Dassault pour une vente intermédiaire « nouvelle formule » orchestrée par Francis Briest. Quelques morceaux bien choisis sortent du lot.

PARIS - Les trois ex-commissaires-priseurs de Drouot ayant achevé leur fusion au sein d’Artcurial (lire p. 23), Artcurial-Briest-Poulain-Le Fur démarre une nouvelle saison de ventes. Une formule inédite a été mise en place. “Quatre fois l’an, entre nos ventes de prestige, nous réunissons un nombre important de lots pour organiser des vacations sur deux jours”, explique Bruno Jaubert, un des spécialistes en art moderne de la maison. Ainsi, des pièces d’art moderne, d’art contemporain, des livres illustrés et des estampes ont été regroupés à l’occasion d’une vente fleuve de 752 lots qui se déroulera les 30 et 31 octobre dans la salle des ventes de l’hôtel Dassault rénové. Dans cette vacation, que l’on pourrait qualifier d’”intermédiaire”, il n’y a pas de chefs-d’œuvre, mais quelques bonnes pièces moyennes à saisir.

Dans la première partie de la vente qui est consacrée à l’école de Paris d’avant guerre, une belle toile d’Henri Epstein, signée et datée “Paris 1923”, illustrant Les Couturières en plein travail, est estimée 10 000-15 000 euros. Notons aussi un Intérieur de 1937 signé Pougny, une petite huile sur toile de 19 x 28 cm, estimée 8 000-10 000 euros, et un beau paysage de 65 x 57 cm par Kikoïne vers 1936-1938, estimé 13 000 euros. Pour l’art moderne, un classique paysage de Valtat vers 1900 de 60 x 73 cm, Début de printemps dans l’Esterel, est proposé pour 18 000-22 000 euros. Les amateurs se tourneront également vers quelques œuvres sur papier, dont une aquarelle de Rouault de 1911, estimée 15 000 à 18 000 euros, une gouache d’Otto Freundlich de 1936, évaluée à 15 000 euros, et deux pastels ainsi que plusieurs dessins de Cocteau, entre 750 et 12 000 euros. Une belle série de terres cuites de Cocteau, estimée 800 à 1 800 euros pièce, est aussi à saisir.

Mais la vedette de la vente revient à Bedroom Black Doodle with Photo, une très grande peinture à l’acrylique sur papier de 135 x 169 cm de Tom Wesselmann, exécutée en 1985 et estimée 30 000-40 000 euros. Un minuscule Portrait de Roy Lichtenstein (14 x 10,5 cm) de 1967 par Warhol est attendu pour 25 000 euros. Figurent aussi au catalogue un des huit exemplaires de la Joséphine Baker de Niki de Saint-Phalle, estimé 30 000-40 000 euros, et une grande bâche de 4,5 x 2 m, peinte en 1977 par Viallat, qui devrait faire au moins 12 000 euros.

VENTE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN

Les 30 et 31 octobre à l’hôtel Dassault-Artcurial-Briest-Poulain-Le Fur, 7, rond-point des Champs-Élysées, 75008 Paris. Exposition les 28 et 29 octobre de 11 h à 18 h.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°157 du 25 octobre 2002, avec le titre suivant : Tom Wesselmann en vedette

Tous les articles dans Marché

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque