Des dessins à petits prix sur certains stands

Par Armelle Malvoisin · Le Journal des Arts

Le 21 mars 2003 - 416 mots

Small (price) is beautiful. Le prestigieux Salon du dessin reste ouvert à l’esprit de collection à tous prix. Aussi les amateurs à budget réduit pourront-ils s’offrir sur certains stands quelque croquis ou lavis à moins de 4 000 euros, dont voici une sélection. Bien sûr, la qualité est toujours au rendez-vous.
Antoine Laurentin présente pour 1 000 euros une jolie scène bretonne intimiste d’une Mère et enfant de 10 x 13,5 cm, à l’encre noire et gouache, signée Ludovic-Rodo, l’un des fils de Pissarro. À remarquer chez Philippe Heim pour 1 200 euros, le dessin au crayon de 33 x 26 cm d’une Jeune Tonkinoise à l’ombrelle de Joseph Inguimberty, un peintre de formation classique qui découvre le Vietnam alors qu’il prend en 1925 la direction du département des peintures de l’école des beaux-arts d’Hanoï. Une belle Étude de coiffes de Martiniquaises de 6 x 17 cm, de l’école française du début du XIXe siècle, est proposée à 1 500 euros par Gabriel Terradès. Sur les cimaises du stand de la galerie de Bayser, une Cour de ferme de 12 x 16 cm à l’encre brune et aquarelle d’Adolphe Hervier (1818-1879) et une Étude de femme de face et de profil de 30 x 19 cm au crayon noir et lavis brun par Auguste Raffet (1804-1860) sont à emporter à 3 000 euros chaque pièce. Il vous en coûtera 3 000 euros chez Talabardon & Gautier pour un portrait du frère de Norbert Goeneutte à la plume et aquarelle sur vélin, vers 1895. Un dessin à la pierre noire de 32,5 x 23 cm signé Ferdinand Louis Gottlob (1873-1935) figurant des Passantes croisant un militaire dans une rue de Paris, une aquarelle de 25,5 x 34 cm par Marcel Mangin du Jardin de la villa Borghèse et un lavis brun de 35 x 24,5 cm de la Civita Castellana par Antoine Félix Boisselier (1790-1857), artiste auréolé du prix de Rome en 1833, sont à saisir pour 2 000 à 3 000 euros à la galerie de la Scala. Chantal Kiener (Paris) a opéré une sélection d’œuvres de 1 500 à 3 000 euros : une tête de femme au fusain d’Adolphe Félix Cals ; une scène de genre à l’aquarelle gouachée d’Édouard Detaille ; une Danseuse aux cymbales qui est un lavis du sculpteur Joseph Antoine Bernard ; une scène de pique-nique aux crayons de couleurs par Hermann-Paul ou encore une minuscule caricature de 5,7 x 4,3 cm mettant en scène des animaux par l’illustrateur Granville.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°167 du 21 mars 2003, avec le titre suivant : Des dessins à petits prix sur certains stands

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