Les fruits d’une passion

Le Journal des Arts

Le 27 juin 2003 - 178 mots

Quarante ans après la dernière grande exposition consacrée à la nature morte italienne, sont à nouveau présentés les chefs-d’œuvre de ce genre trop souvent considéré comme mineur. Exposés cet hiver à la Kunsthalle der Hypo-Kulturstiftung, à Munich, deux cent trente tableaux de Bimbi, Salini, Acquavella, Crespi, Vincenzo Campi, Dolci, Munari, Baschenis, le Maître de Hartford et, naturellement, Caravage, illuminent les cimaises du palais Strozzi à Florence (jusqu’au 12 octobre, tlj 10h-18h, tél. 39 055 264 51 55), offrant un vaste panorama de la nature morte italienne jusqu’au XVIIIe siècle. Tous les centres de ce genre pictural sont évoqués, de la Lombardie, qui fut son berceau, à Rome, où l’influence de Caravage fut la plus grande, en passant par Naples, Florence, Gênes, Venise ou Bergame. Par rapport à l’exposition munichoise, l’enrichissement le plus consistant concerne Caravage, présent au palais Strozzi avec quatre œuvres : l’extraordinaire Corbeille de fruits conservée à la Galerie Borghèse (Rome), mais aussi L’Enfant mordu par un lézard de la Fondation Roberto-Longhi (Florence), le Bacchus des Offices et le Joueur de luth, prêt d’un collectionneur privé.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°174 du 27 juin 2003, avec le titre suivant : Les fruits d’une passion

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