La Picardie selon Turner et Ruskin

Par Daphné Bétard · Le Journal des Arts

Le 27 juin 2003 - 208 mots

Pour évoquer l’engouement des Anglais pour le nord de la France au XIXe siècle, le Musée de Picardie, à Amiens (jusqu’au 31 août, tél. 03 22 97 14 00), accueille un ensemble de croquis, aquarelles, gravures et huiles de Turner, prêté par la Tate Britain de Londres. Ces paysages où Turner immortalise les falaises, plages et villes des bords de la Manche sont enrichis de dessins de John Ruskin. Dès sa jeunesse, l’écrivain, penseur et critique d’art se rend régulièrement en Picardie et en Normandie, régions qu’il affectionne particulièrement. Pendant ses séjours, il dessine continuellement des vues de la cathédrale d’Amiens ou des différents quartiers de la ville, exposées ici pour la première fois. Ses aquarelles et dessins relèvent de travaux d’observation, où il étudie la nature, les animaux et l’architecture en copiant la manière d’artistes qu’il admire, comme Turner. Des œuvres de Samuel Prout, David Cox, Richard Parkes Bonington ou David Roberts réalisées lors de leurs séjours à Abbeville, Beauvais, Rouen, Saint-Omer, Calais et, bien sûr, Amiens, sont également présentées. Faisant parfois partie de ses proches, ces artistes sont source d’inspiration pour Ruskin.
À partir du mois de septembre, le musée exposera une série de dessins des sculpteurs ornemanistes Aimé et Louis Duthoit, deux frères natifs d’Amiens.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°174 du 27 juin 2003, avec le titre suivant : La Picardie selon Turner et Ruskin

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