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Alliance new-yorkaise : des galeries d’art contemporain s’associent

Par Jason Edward Kaufman · Le Journal des Arts

Le 12 septembre 2003 - 421 mots

NEW YORK / ÉTATS-UNIS

En décembre 2002, un groupe de galeristes et marchands d’art new-yorkais décide de fonder un collectif, la New Art Dealers Alliance (NADA). Conçu comme une plate-forme d’échange entre les professionnels, petits ou grands, commerciaux ou à but non lucratif, la NADA s’est donnée pour mission d’insuffler un esprit communautaire à une profession qui ne brille pas par sa convivialité.

NEW YORK - Fondée en décembre 2002, la New Art Dealers Alliance est un collectif de galeristes et marchands d’art connu sous l’acronyme NADA. Cette initiative est née de l’imagination de Sheri L. Pasquarella (Gorney Bravin Lee), John Connelly (John Connelly Presents), Zach Feuer (LFL Gallery) et Zach Miner (Yvon Lambert Gallery NY). Le collectif entend créer un nouvel esprit de communauté et développer des actions collectives qui distingueraient ses membres du milieu indivualiste des marchands d’art. “Nous estimions qu’il y a une autre manière de faire des affaires, qui peut intégrer un plus grand sens de la communauté et atténuer l’aspect de compétition”, nous a confié Sheri L. Pasquarella, en ajoutant que le cercle s’est élargi grâce au bouche à oreille et accueille aujourd’hui plusieurs douzaines de membres, la plupart de Manhattan et de Brooklyn.

Les conditions pour devenir membre restent floues, mais le groupe s’enorgueillit de la présence de galeries telles que 303 Gallery, Luhring Augustine, D’Amelio Terras, Andrea Rosen, Triple Candie à Harlem, et Allston Skirt Gallery à Boston. Jusqu’à présent, “nous n’avons pas fait grand-chose”, avoue Sheri L. Pasquarella. Outre l’organisation de cocktails une à deux fois par mois dans des galeries membres ou dans les bars de Chelsea, le groupe devra bientôt s’atteler à des questions de fond comme le code de déontologie de la profession. Les galeristes membres ont déjà échangé des œuvres et ont même partagé leur clientèle : “L’avantage pour certains est financier ; pour d’autres, il s’agit d’une stimulation intellectuelle ou esthétique”. Et Sheri L. Pasquarella de poursuivre : “Nous espérons étendre notre cercle à des critiques d’art, des artistes et des collectionneurs.”

Les membres devront bientôt débourser une cotisation annuelle de 50 à 100 dollars. Ces fonds financeront les événements organisés par la NADA : des visites de galeries par des guides invités auront lieu les 12 et 13 septembre à Chelsea et à Williamsburg, des débats publics sur les lieux “alternatifs” à but non lucratif sont prévus en octobre… Enfin, en décembre, la NADA organise un gala de charité en faveur d’une association luttant pour la prévention du sida, la Long Island Association for Aids Care.

Pour toutes informations, contactez NADAnyc@hotmail.com

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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°176 du 12 septembre 2003, avec le titre suivant : Alliance new-yorkaise

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