Un sourire d’ange

Le Journal des Arts

Le 26 septembre 2003 - 186 mots

En 1977, deux anges en bois sculpté de la fin du XIIIe siècle, fleurons de la sculpture en Artois, étaient volés dans l’église Saint-Pierre de Humbert (Pas-de-Calais). Tandis que le premier était récupéré en 1996 par l’OCBC (Office central de lutte contre le trafic des biens culturels), puis mis en dépôt au Musée d’Arras, le second semblait perdu à jamais.
Grâce à l’action de l’OCBC et la collaboration des autorités hollandaises, il a aujourd’hui repris sa place originelle, à gauche de l’autel de l’église de Humbert. Il sera ensuite transféré au Musée des beaux-arts d’Arras, où il retrouvera non seulement son jumeau de Humbert, mais aussi les deux anges découverts dans la commune de Saudemont, qui y avaient été placés dans les années 1980. Ces figures faisaient à l’origine partie d’un ensemble de cinq sculptures en bois doré (la cinquième est conservée à Paris au Musée du Louvre), très proches par leur taille et leur style. Mêmes ailes déployées, silhouette légèrement déhanchée, amplitude des drapés et léger sourire caractérisent en effet ce groupe angélique, qui entourait probablement l’autel de l’ancienne cathédrale d’Arras avant la Révolution française.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°177 du 26 septembre 2003, avec le titre suivant : Un sourire d’ange

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