C’est dans moins d’un an

La force de la nature

Le Journal des Arts

Le 21 octobre 2005 - 228 mots

Depuis l’été 2004, les passants du quai Branly peuvent admirer le mur végétal imaginé par Patrick Blanc pour habiller l’architecture de Jean Nouvel. D’une surface de 800 m2, ce mur est recouvert de 15 000 plantes de 150 espèces différentes provenant du Japon, de la Chine, des États-Unis et de l’Europe centrale. Au fil de ses nombreuses recherches, Patrick Blanc s’est aperçu que certaines plantes poussent sur des supports dépourvus de sol mais recouverts de mousses comme les rochers, les troncs d’arbres ou les lits caillouteux des ruisseaux, et ce dans les milieux humides, en zones tempérées ou tropicales, le plus souvent dans les sous-bois ou les régions montagneuses. Ainsi disposées verticalement sur le mur, les plantes exposent tous leurs organes : racines, tiges, feuilles, fleurs ou fruits, apparaissant comme des êtres vivants à part entière. L’expérience a montré que les végétaux présentés selon ce nouveau concept ne font l’objet d’aucune dégradation, même dans les sites sensibles.
Au musée, les espaces verts joueront un rôle de premier plan, puisque l’architecture est enserrée dans un jardin de 18 000 m2 dessiné par Gilles Clément. Sentiers, petites collines, bassins, chemins dallés de pierres de torrent, chênes, érables, magnolias, cerisiers, glycine, rosier liane, vigne géante de Chine, clématite sauvage…, le jardin rassemble 178 arbres et une trentaine d’espèces végétales. Il comprend aussi un amphithéâtre ouvert pour les spectacles, conférences et concerts.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°223 du 21 octobre 2005, avec le titre suivant : La force de la nature

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