Droit de réponse - Artecosa

Le Journal des Arts

Le 30 novembre 2017 - 449 mots

À la suite de notre article publié dans Le Journal des Arts n.488 (3 novembre 2017), Mr. Luc Mazet nous demande la publication du présent droit de réponse.

Mr. Luc Mazet (dirigeant de la société Signatures [ex-Artecosa])

1. Contrairement à ce qui est affirmé, je n’ai jamais été dirigeant de la société ARISTOPHIL, ni son mandataire social, mais son directeur général salarié. Pour preuve, quittant cette société en 2008, j’ai perçu des indemnités de chômage.

2. Les pratiques telles que décrites par l’article concernant ARTECOSA, devenues SIGNATURES, comme la situation contractuelle sont différentes de celles ayant existé au sein d’ARISTOPHIL, et ne constituent en rien un « montage financier frauduleux » dès lors que notre société ne verse aucun intérêt à ses clients. Elle se contente de vendre des œuvres d’art, et de proposer à ceux qui le souhaitent, d’en assurer la garde. Nous bénéficions dans ce dernier cas d’une promesse de vente qui nous permet, si nous le souhaitons, d’acquérir tout ou partie de ces œuvres moyennant un prix déterminé à l’avance.

3. Aucune juridiction, et pour cause, n’a considéré que les pratiques de notre société pouvaient constituer une violation de la loi.

4. Nous n’avons pas de difficultés de trésorerie au seul motif que nous ne levons pas toutes les options d’achat dont nous disposons puisqu’il s’agit d’une simple faculté et non d’une obligation.

5. La société de ventes volontaires FL AUCTION n’a pas été créée par moi-même ; j’en ai pris une participation minoritaire de 35 % d’abord, courant 2012.

6. La société SIGNATURES (ex-ARTECOSA) n’a jamais été sur le point de déposer son bilan ni d’être placée a fortiori en liquidation judiciaire à l’été 2017, elle a une activité et est à ce jour in bonis. En revanche, agiter à tort auprès du public le spectre d’une faillite de notre société, outre le fait qu’il s’agit de la diffusion d’une fausse information, ne pourrait qu’avoir de graves conséquences pour nos clients que l’association affirme pourtant vouloir défendre et protéger.

7. La Galerie Beaux-Arts a été créée par moi à titre personnel et n’a aucun lien juridique avec SIGNATURES dont elle n’est en rien une filiale ou une émanation. Son activité de location d’œuvres d’art ne concerne des photographies que pour une part minime de 5 % de son catalogue.

8. S’agissant des œuvres photographiques proposées aux collectionneurs par SIGNATURES dans le cadre des contrats, c’est bien méconnaître la photographie que de s’interroger avec soupçons sur la présence importante de photographies tchèques alors que l’école tchèque de photographie est mondialement connue de tous (comme l’école hongroise : Brassaï, Kertesz entre autres), la toute récente exposition des photographies de Sudek au musée du Jeu de Paume en atteste, si nécessaire.

Luc Mazet
 

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°490 du 1 décembre 2017, avec le titre suivant : Droit de réponse - Artecosa

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