L'essentiel de la quinzaine : la composition de l’actionnariat de Sotheby’s va changer, nombreux départs dans l’équipe de direction de Paddle8, des Amérindiens tentent de faire annuler une vente à Drouot

Par Jean-Christophe Castelain · Le Journal des Arts

Le 8 juin 2016 - 371 mots

La composition de l’actionnariat de Sotheby’s va changer
NEW YORK - Le groupe financier singapourien Shanda, fondé en 1999 par Tianqiao Chen et Chrissy Qian Qian Luo, va accroître sa participation dans le capital de Sotheby’s pour atteindre 10 % (contre 2 % actuellement). L’américain Steve Cohen, fondateur du fonds d’investissement Point72 Asset Management, prend 5,5 % des parts et devient le 5e plus important actionnaire de la maison de ventes aux enchères. Le fonds de Daniel S. Loeb, Third Point, reste en première position avec 11 % des parts.

Nombreux départs dans l’équipe de direction de Paddle8
NEW YORK - Une dizaine de cadres dirigeants de la société de ventes en ligne Paddle8 ont démissionné ou ont été licenciés à la suite de sa fusion avec Auctionata. L’équipe éditoriale est particulièrement touchée. Les trois fondateurs de Paddle8, Aditya Julka, Alexander Gilkes et Osman Khan, sont toujours en place.

Des Amérindiens tentent de faire annuler une vente à Drouot
PARIS - Le 30 mai, la maison de ventes aux enchères Eve a retiré deux lots de sa vente d’art amérindien et précolombien : un bouclier de guerre Pueblo et un pied de momie. Le 25 mai, les représentants de la tribu d’Acoma Pueblo, dans l’État du Nouveau-Mexique, et de la tribu de la Hoopa Valley, en Californie, avaient réclamé que la vacation soit annulée et que les quelque 314 lots leur soient restitués. Ils étaient soutenus par le Musée des Amérindiens à Washington et par les ministères américains de l’Intérieur et des Affaires étrangères.

Précision
Dans l’article « Cols rouges : que savait Drouot ? », publié en page 28 du JdA no 458 (27 mai 2016), une formulation du dernier paragraphe a pu laisser croire que la plaidoirie de Drouot avait envisagé à titre subsidiaire l’hypothèse que l’hôtel des ventes ait pu être informé des agissements des prévenus. Maître Beylouni a en fait évoqué cette hypothèse « dans un raisonnement par l’absurde » afin d’expliquer qu’en tout état de cause Drouot est légitime à se porter partie civile. Précisons également que la jurisprudence Kerviel vise notamment la limitation des dommages et intérêts réclamés par la victime lorsque celle-ci a commis des négligences. En l’espèce Drouot ne réclame qu’1 euro symbolique de dédommagement.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°459 du 10 juin 2016, avec le titre suivant : L'essentiel de la quinzaine : la composition de l’actionnariat de Sotheby’s va changer, nombreux départs dans l’équipe de direction de Paddle8, des Amérindiens tentent de faire annuler une vente à Drouot

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