Actualité - L’essentiel de la quinzaine : Cellule art ; Caravage ; Agnès Saal ; Gulf Labor

Par Nathalie Eggs · Le Journal des Arts

Le 27 avril 2016 - 411 mots

La police belge sacrifie sa cellule art
BRUXELLES -
Déjà réduite à deux personnes, l’unité spéciale de lutte contre le trafic illégal de biens culturels de la police belge va être supprimée pour raisons budgétaires. Les missions de cette unité seraient transférées à la police locale, qui n’a pourtant ni le temps, ni les outils, ni les compétences. Déjà difficile en raison de l’hétérogénéité des législations européennes, la lutte contre le trafic illégal serait affaiblie par cette décision, qui pourrait être revue en raison des événements qui ont touché Bruxelles le 22 mars.

Le Caravage ou Louis Finson ?
FLORENCE -
Alors que le cabinet Turquin a attribué au Caravage la Judith tranchant la tête d’Holopherne retrouvée dans un grenier près de Toulouse, le « pape » du caravagisme, Gianni Papi, penche plutôt pour un tableau de la main de Louis Finson exécuté vers 1607-1608. Le 13 avril dernier, il a notamment déclaré sur son compte Facebook : « J’ai vu la peinture trois fois à Paris au cours de l’année 2015. Pour ma part, je ne suis pas convaincu que l’œuvre est de Caravage. Il y a trop d’éléments stylistiques qui ne sont pas de sa main ».

Agnès Saal condamnée
PARIS -
La semaine du 11 avril, Agnès Saal a été condamnée à trois mois de prison avec sursis et deux amendes (4 500 et 3 000 euros) pour ses frais de taxis indus. Entre mai 2014 et avril 2015, alors qu’elle était à la tête de l’Institut national de l’audiovisuel (INA), Agnès Saal a dépensé 23 788,46 euros de frais de taxis, soit 685 courses, dont plus de la moitié a bénéficié à son fils, ses deux filles et sa tante. Entre janvier 2013 et avril 2014, lorsqu’elle était directrice générale du Centre Pompidou, ses notes de taxis ont atteint 23 851,10 euros. Poursuivie pour « détournement de fonds publics par personne chargée d’une mission de service public », elle était passible de dix ans de prison, et a plaidé coupable.

Clash entre le Guggenheim et Gulf Labor
NEW YORK -
Le 13 avril dernier, le Guggenheim a annoncé à l’organisation Gulf Labor Coalition (GLC) mettre un terme aux discussions menées au sujet des conditions de vie et de travail des ouvriers sur le chantier du Guggenheim Abou Dhabi sur l’île Saadiyat. GLC avait accepté de suspendre les protestations publiques pendant toute la durée des négociations, commencées en juin 2015. Les manifestations de GLC vont sans doute reprendre.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°456 du 29 avril 2016, avec le titre suivant : Actualité - L’essentiel de la quinzaine : Cellule art ; Caravage ; Agnès Saal ; Gulf Labor

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