Jacques Grinberg

Par Itzhak Goldberg · Le Journal des Arts

Le 3 février 2016 - 172 mots

Sous le titre « Entre chair et esprit » la Maison des arts de Châtillon expose l’œuvre de Jacques Grinberg.

Né en Bulgarie (1941-2011), le peintre a partagé sa vie entre Israël, où il a fait son apprentissage artistique et la France, où il s’installe dans les années 1960. Figurative, sa production plastique s’inscrit dans la tradition qui pratique la distorsion graphique et chromatique à des fins d’expressivité. Les références sont nombreuses : CoBrA et son bestiaire, Antonio Saura et ses visages-masques ou encore l’expressionnisme allemand. Ainsi, Le Médaillé, 1964, une figure grotesque décorée avec une croix de guerre fait penser aux personnages de George Grosz ou d’Otto Dix. Cependant, d’autres travaux de Jacques Grinberg prennent des accents plus géométriques : les corps et les visages se réduisent en un ensemble de signes (Le Juge de l’Inquisition, 1987 ; Le Prisonnier, 1993). Deux manières différentes d’exprimer une émotion ou une passion pour un artiste qui semble avoir la sensibilité à la fleur de peau. Son Autoportrait (2009), sombre et tortueux, en témoigne.

« Jacques Grinberg »

Jusqu’au 28 février, Maison des Arts, 11 rue de Bagneux, 92320 Chatillon, tél 01 40 84 97 11, www.maisondesarts-chatillon.fr.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°450 du 5 février 2016, avec le titre suivant : Jacques Grinberg

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