Les traits de l’Italie baroque

Par Vincent Noce · Le Journal des Arts

Le 1 septembre 2015 - 160 mots

RENNES - Catherine Monbeig Goguel et Nicolas Schwed, qui comptent parmi les meilleurs spécialistes, ont réuni à Rennes plus de 80 dessins des Seicento et Setecento prélevés dans les collections privées françaises, pour la plupart jamais montrés (manque hélas celle d’Alain Delon).

En 2011, ils avaient pris la même initiative à Caen pour l’Italie de la Renaissance. Ouverte sous les auspices angéliques du Cavaliere d’Arpino, l’exposition compte des croquis hâtifs, des études de têtes, de sites ou de drapés, aussi bien que des compositions finies de Guercino, de Donato Creti ou de Giovanni Maria Morandi. On y retrouve le brio de Bernini, des Caracci, de Castiglione, de Maratta, ou de noms moins connus, tels Cecco Bravo ou Ciro Ferri, ainsi que la grâce de Marcantonio Franceschini sur un grand carton jamais dévoilé. Une place particulière est dévolue à l’école de Bologne, ainsi qu’aux grands projets décoratifs baroques. Remarquable catalogue. Les propres exemplaires du musée sont accrochés dans une galerie mitoyenne.

« L’œil et la passion 2. Dessins baroques italiens dans les collections privées françaises », jusqu’au 13 septembre, Musée des Beaux-Arts, 20 quai Émile Zola, 35000 Rennes. Tel : 02 23 62 17 45.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°440 du 4 septembre 2015, avec le titre suivant : Les traits de l’Italie baroque

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