Renaissance et oubli

Par Cléo Garcia · Le Journal des Arts

Le 26 novembre 2014 - 115 mots

Un « spectacle d’éclipses permanentes » : c’est ainsi que Stéphane Guégan, conservateur au département des peintures du Musée d’Orsay, décrit dans son dernier ouvrage Les caprices du goût en peinture la versatilité d’un public qui, au gré des époques, redécouvre et réhabilite des artistes, tandis que d’autres sombrent au contraire dans l’oubli.

Avec ce livre, l’auteur apporte une lumineuse contribution sur l’histoire des réceptions artistiques.
Au cours de ses huit chapitres, il raconte comment la postérité fait chanceler le sort des artistes entre notoriété et négligence après leur mort. D’Hans Memling à Gaston Chaissac, cette histoire de l’art esquissée à travers les aléas du goût présente la ronde des oublis, des redécouvertes, des récupérations.

Stéphane Guégan, Cent tableaux à éclipse. Les caprices du goût en peinture, éd. Hazan, 336 p., 39 €.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°424 du 28 novembre 2014, avec le titre suivant : Renaissance et oubli

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