Paris - On ne plaisante pas avec les cartes, qui portent la lourde responsabilité de fournir nos repères dans le monde.
C’est en vain qu’on cherchera des indications pour trouver les lieux que désignent ces inscriptions essaimées avec parcimonie, ces mots ou ces chiffres à peine lisibles avec les cartes de Mathilde Guillemot. Ici, il ne s’agit pas d’accumuler des données sur la réalité et les transcrire sur le papier, mais de proposer une déambulation poétique où se juxtaposent des espaces incohérents et des « ponts aériens » qui ne mènent nulle part.
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Mappemonde
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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°408 du 28 février 2014, avec le titre suivant : Mappemonde
