L’éventail en état de grâce

Par LeJournaldesArts.fr · Le Journal des Arts

Le 2 janvier 2014 - 156 mots

Le Musée Cognacq-Jay célèbre jusqu’au 2 mars 2014 un luxueux accessoire symbole de raffinement et éloge de la féminité : l’éventail.

En plein cœur du Marais, ce bel hôtel particulier constitue un écrin parfait pour ces précieux ambassadeurs de la grâce. Regroupant un ensemble de 70 éventails provenant de collections françaises et européennes, l’exposition démontre la valeur et la complexité de cet accessoire. Par leurs scènes historiées, tour à tour témoins de la vie quotidienne, des grands événements du royaume (baptêmes, mariages, événements historiques), supports de scènes mythologiques ou galantes, ils font voyager le visiteur dans la société de l’Ancien Régime. Par le luxe des matériaux (or, argent, ivoire, écaille, nacre), la délicatesse et la minutie du travail des peintres et sculpteurs ornemanistes, ils montrent le statut prestigieux du propriétaire, principal allié de son élégance. Bien autre chose qu’un simple outil fonctionnel, les éventails semblent bien avoir connu leur âge d’or à Paris au XVIIIe  siècle.

« Le siècle d’or de l’éventail, du Roi Soleil à Marie-Antoinette »,

Paris, Musée Cognacq-Jay, 14 novembre 2013-2 mars 2014, Le Musée Cognacq-Jay sur www.paris.fr.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°404 du 3 janvier 2014, avec le titre suivant : L’éventail en état de grâce

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