Imbroglio dans la vente de photographies commandées par une agence semi-publique

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 3 octobre 2013 - 183 mots

Marseille - Le 12 octobre, la SVV Leclere, met en vente 230 clichés issus d’un remarquable parcours photographique dans Marseille et la Provence de 1850 à 2013, avec une estimation de 400 000 à 500 000 euros et un lot phare, Hôtel Negresco, Nice, 2005, de Massimo Vitali (est. 15 à 20 000 euros).

Seulement voilà, parmi eux, 90 tirages de Gabriele Basilico, Massimo Vitali, John Davies, Jordi Bernardó et Bernard Plossu, commandés entre 2002 et 2006 par l’Agence régionale du patrimoine PACA, font l’objet d’une polémique. Comme l’a a révélé le journal Le Monde, ces photographes qui pensaient avoir répondu à une commande publique, sont stupéfaits de voir ces œuvres vendues aux enchères. L’Agence, propriétaire des photos, justifie leur vente par son incapacité à assumer le coût de leur conservation. De leurs côtés, la Région et le ministère de la Culture, qui avaient originellement soutenu et financé l’Agence avant de s’en retirer à partir de 2007, n’ont pas pris position. « Je n’ai aucune nouvelle des photographes. Aucun argument juridique n’est valable et la vente aura bien lieu », commente Damien Leclere.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°398 du 4 octobre 2013, avec le titre suivant : Imbroglio dans la vente de photographies commandées par une agence semi-publique

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