Vlaminck, fauve et céramiste

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 18 septembre 2013 - 153 mots

« Quand j’ai de la couleur dans les mains, la peinture des autres, je m’en fous : la vie et moi, moi et la vie », disait Maurice de Vlaminck.

SAINT-TROPEZ - À Saint-Tropez, les chefs-d’œuvre de sa période fauve, dans les années 1906-1907, témoignent de l’irrésistible liberté de la palette du peintre. Trente paysages et natures mortes illustrent l’évolution de son style et de sa sensibilité, du fauvisme flamboyant à un héritage cézannien plus apaisé. L’exposition étudie une décennie de la production de l’artiste, de 1904 à 1914, avec, en contrepoint, sa production de céramique. À l’image de Chagall ou de Picasso, Vlaminck, sous l’impulsion du marchand Ambroise Vollard, s’empare de la terre cuite et fait déborder ses couleurs et motifs sur des assiettes et des vases aux allures primitives.

« Maurice de Vlaminck. Les années décisives (1900-1914) »

L’Annonciade, place Grammont, 83990 Saint-Tropez, tél. 04 94 17 84 10. Jusqu’au 14 octobre.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°397 du 20 septembre 2013, avec le titre suivant : Vlaminck, fauve et céramiste

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