La Fondation EdF va faire redécouvrir les facettes multiples d’un scientifique polyvalent du XIXe siècle. L’exposition « Étienne-Jules Marey.
Le mouvement en lumière. Œuvres inédites », présentée à l’espace Electra jusqu’au 19 mars, permet d’illustrer les redécouvertes récentes des travaux de Marey, tombés dans l’oubli après sa mort, en 1904. Au-delà de ses prouesses techniques, c’est la découverte de son obsession de la décomposition du mouvement qui frappe le spectateur. Marey, qui ambitionnait de « voir l’invisible », a en effet travaillé sur l’enregistrement du mouvement, et ses dessins et chronophotographies conduisent à une véritable invention figurative. Marcel Duchamp lui-même citait Marey parmi ses sources, et les futuristes italiens ont indéniablement mené une recherche de ce type.
Dessins originaux, chronophotographies, films – antérieurs à l’invention du cinéma par les frères Lumière –, machines, tels le zootrope ou encore la machine à fumée, spécialement reconstitués pour l’occasion, montrent la portée à la fois esthétique et scientifique de son travail. Quelques-uns de ses films, récemment restaurés par la Cinémathèque française, ponctuent et animent le parcours. Nous reviendrons sur cette exposition dans un prochain numéro.
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Marey : savant, artiste et réalisateur
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°96 du 7 janvier 2000, avec le titre suivant : Marey : savant, artiste et réalisateur