Grattage cinétique

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 31 mars 2000 - 173 mots

Du 5 au 30 avril, le Centre Georges Pompidou organise une rétrospective de l’artiste néo-zélandais Len Lye, pionnier de l’animation et du cinéma abstrait, disparu en 1980.

Sous l’influence croisée des avant-gardes occidentales et de la culture aborigène, il réalise en 1929 Tsulava, son premier film d’animation, et six ans plus tard A colour Box. Ce court-métrage de quatre minutes est un des premiers films de « cinéma direct », créé sans caméra mais en intervenant directement sur la pellicule par grattage, impression ou peinture. À côté de ses « figures du mouvement », de l’exploration des rapports entre musique et image (Trade Tatoo, 1937), et d’une production de documentaires, le cinéaste mène une carrière pluridisciplinaire où se mêlent dessins automatiques et sculptures cinétiques. Un aperçu de ses travaux est présenté dans la galerie du Foyer du Centre, et l’intégrale de ses films projetés en copie neuve au Cinéma 2 (tél. 01 44 78 46 36), aux côtés de cinéastes utilisant des techniques comparables : Norman McLaren, Stan Brakhage ou encore Marcelle Thirache.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°102 du 31 mars 2000, avec le titre suivant : Grattage cinétique

Tous les articles dans Expositions

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque