Belgique

La Brafa fête ses dix ans à Tour & Taxis

La Brafa se place sur l’échiquier international et s’offre un nouveau président

Par Éric Tariant · Le Journal des Arts

Le 2 janvier 2013 - 498 mots

BRUXELLES - En Italie en novembre dernier et en Russie en décembre pour porter la bonne parole de l’Association de la Foire des Antiquaires de Belgique auprès des collectionneurs européens, le marchand bruxellois, Harold t’Kint de Roodenbeke a pris, en juin dernier et pour trois ans, les commandes de la Brafa (Brussels antiques & Fine arts fair).

Son objectif ? Faire de celle-ci « la foire ultime de l’éclectisme car c’est cet éclectisme qui caractérise les collectionneurs belges ». Ici, toutes les sensibilités, tous les goûts trouvent à satisfaire leurs quêtes esthétiques ou patrimoniales. De l’amateur d’argenterie et de bijoux anciens à l’aficionado de bandes dessinées ou d’autographes, en passant par le collectionneur de tableaux modernes ou anciens, de mobilier de Haute époque, tapis et autres tapisseries. Pour célébrer les dix ans de son installation à Tour & Taxis , la Brafa s’est offert une entrée monumentale. Inspirée de l’architecture byzantine des mosquées d’Istanbul, elle devrait voir passer, cette année, quelque 46 000 visiteurs.

Un essor international
Le déménagement, en 2004, sur l’ancien site industriel a permis à l’ex-Foire des antiquaires de Belgique, à l’étroit au Palais des beaux-arts de Bruxelles, de prendre un nouvel élan. Les vastes entrepôts de 14 000 m2 de Tour & Taxis lui ont permis d’enrichir sa palette en accueillant une sélection de nouveaux exposants. Avec 58 % d’antiquaires étrangers, la Brafa est une foire résolument internationale et réunira, cette année, 128 galeries : 53 belges et 75 étrangères. Seize d’entre elles se présentent pour la première fois, et onze sont de retour après une ou plusieurs années d’absence. Les points forts de l’édition 2013 ? L’archéologie, en plein développement, avec huit antiquaires venus de Paris, Bruxelles et New York. Seront présentes aussi les galeries Phoenix Ancien art (Genève-New York) et J. Bagot Arqueología-Ancien art (Barcelone). Mais aussi les Parisiens Cybele, Gilgamesh, et Mermoz, spécialiste d’art précolombien, qui montrera un beau masque en pyroxénite vert et noir (100 à 250 avant J.C.), provenant d’Argentine. La Belgique est une des places fortes du marché mondial de l’art tribal, et Brafa un incontournable pour tous les amateurs d’art africain, océanien et autres arts d’Asie de l’Europe du Nord. Cette année, la foire réunira six marchands d’arts premiers ,dont le Parisien Alain de Monbrison effectuant son retour à Tour & Taxis, suite à des sollicitations des organisateurs. Ici, les galeristes belges Pierre Dartevelle, Adrian Schlag, Serge Schoffel et Patric Didier Claes se taillent la part du lion. La section mobilier continental du XVIIe au XIXe siècles se trouve, elle, renforcée par le retour de quelques marchands dont J. Zeberg NV d’Anvers pour la Haute époque. Le XXe siècle sera, lui aussi, bien défendu, tant du côté des marchands de tableaux, sculptures et dessins que des spécialistes des arts décoratifs du XXe siècle.

BRAFA’13

Tour & Taxis, Avenue du Port 86 C, B-1000 Bruxelles, du 19 au 27 janvier 2013 11h-19hs. Nocturnes les 22 et 24 janvier 2013 jusqu’à 22h, tel. 00 32 (0) 2 513 48 31, www.brafa.be

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°382 du 4 janvier 2013, avec le titre suivant : La Brafa fête ses dix ans à Tour & Taxis

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