Soieries d’Europe, souvenirs d’Orient

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 26 mai 2000 - 114 mots

Jusqu’au 5 novembre, la Fondation Abegg (Riggisberg, Suisse, tél. : 41 (0)31 808 12 01) célèbre l’engouement des artistes européens pour l’Asie avec une série de soixante-quatre « soieries bizarres » créées entre 1680 et 1720.

Nommées « furies » au XVIIIe siècle, elles témoignent d’un certain exotisme : des motifs construits en lignes parallèles et diagonales rappellent la dynamique des modèles japonais, tandis que d’autres évoquent la tradition picturale chinoise. Les cargaisons entières de porcelaine, d’objets de laque et de textiles, importés d’Extrême-Orient par les Compagnies des Indes orientales au XVIIe siècle, firent naître en Europe un réel intérêt pour les modèles asiatiques. Le catalogue regroupe les 227 exemplaires répertoriés de la fondation.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°106 du 26 mai 2000, avec le titre suivant : Soieries d’Europe, souvenirs d’Orient

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