Et de dix pour le « Printemps de Cahors »

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 9 juin 2000 - 185 mots

Définissant le sensible « comme un rapport au monde qui privilégie la sensation, l’émotion et l’affect, s’enracinant dans la corporalité plutôt que dans la raison, ou encore comme une tentative de livrer les zones d’indiscernabilité de soi et du monde », Christine Macel a baptisé la dixième édition du « Printemps de Cahors » « Sensitive » (NDLR : dans le Lot, on dit « sensible »).

Une trentaine d’artistes prennent donc la ville à bras-le-corps du 16 juin au 2 juillet (tél. : 05 65 53 94 75). Parmi ceux-ci, Roderick Buchanan, déjà présent en 1999, transforme la cour du Musée Henri-Martin en terrain de hockey-piste de danse. Quant à Franck Scurti, il nous invite dans Heineken Vision à partager sa vision du monde à travers un verre de bière. Cette année encore, de nombreux travaux prennent place dans les rues de la cité : arbres fruitiers pour Fabrice Hybert ou potager évolutif de Michel Blazy, la tendance semble être au naturel, « pa... pa... parce que je le vaux bien », comme le dit la bande sonore publicitaire bégayante, diffusée par Boris Achour.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°107 du 9 juin 2000, avec le titre suivant : Et de dix pour le « Printemps de Cahors »

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