Souvenirs d’Aoste, ville impériale

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 22 septembre 2000 - 160 mots

La création d’Aoste (Isère) se situerait entre 16 et 13 av. J.-C., période au cours de laquelle l’empereur Auguste faisait un séjour à Lyon pour organiser les territoires conquis.

La bourgade reçoit alors le nom d’Augustum et devient un grand centre de création de céramique. Aujourd’hui, après deux années de chantier, le Musée gallo-romain d’Aoste (tél. 04 76 32 58 27) rouvre ses portes au public dans un cadre rénové et agrandi. Les quelque 500 objets exposés permettent d’évoquer l’organisation de la société locale, les activités de production ou les pratiques religieuses. Les potiers d’Aoste produisaient des quantités industrielles d’objets en terre cuite (vaisselle fine, cruches, amphores, mortiers). L’artisanat de la céramique est donc largement représenté et les pièces, pour la plupart, proviennent directement du site. Un autel de carrefour en pierre permet par ailleurs de rappeler le rôle important d’étape routière et de marché que jouait la bourgade antique dans cette partie du territoire de la cité de Vienne.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°111 du 22 septembre 2000, avec le titre suivant : Souvenirs d’Aoste, ville impériale

Tous les articles dans Patrimoine

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque