Être collectionneur en France

Par Jean-Marie Schmitt · Le Journal des Arts

Le 20 octobre 2000 - 197 mots

Le Comité des galeries d’art, après un colloque organisé avec le concours de la Délégation aux arts plastiques (DAP) en juin 1997, avait rappelé l’urgence d’une défense et illustration du collectionneur français (voir le Livre blanc publié par les éditions de l’Harmattan, coll. Logiques sociales, ISBN : 2-7384-6159-X).

Ce nouvel ouvrage répond à cette nécessité. Eu égard aux éminentes contributions des sciences humaines, le livre est considérablement critiquable : brouillon, inachevé, partial... malgré le pedigree de son chef d’orchestre, ingénieur au CNRS. Mais il est attachant par son propos et son effort pour représenter les multiples paramètres de la collection en France. Associant des informations historiques, juridiques et opérationnelles, l’ouvrage à 5 mains, dont un commissaire-priseur, 2 notaires et une avocate, apporte de nombreuses informations sur la situation des collections publiques et privées, les transactions et leurs réglementations, enfin la relation toujours ambiguë de l’État et du collectionneur. La bibliographie est incomplète mais intéressante. In fine le guide pratique n’a pas réponse à tout, mais il sera utile à tous.

Être collectionneur. Petit guide pratique, Olga de Narp, Françis Briest, Bernard Chardon, Mireille Famchon, Thierry Lepleux, éditeur Séguier Paris 2000. 282 p., 95 F, ISBN : 2-84049-173-7.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°113 du 20 octobre 2000, avec le titre suivant : Être collectionneur en France

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