Le château d’Oiron sous tous les angles

Par Philippe Régnier · Le Journal des Arts

Le 5 janvier 2001 - 217 mots

Situé en pleine campagne, dans le département des Deux-Sèvres, le château d’Oiron conjugue à la fois la richesse d’une demeure Renaissance de premier plan et l’exemplarité d’une collection d’œuvres d’art contemporain souvent réalisées spécialement pour ce lieu.

Cet ouvrage constitue la première somme consacrée au double aspect du lieu. Il est d’ailleurs divisé en deux parties. La première, sous le titre « Hic terminus hæret », présente l’architecture d’Oiron et la famille Gouffier, les commanditaires. Le décor est particulièrement mis en valeur, notamment la galerie d’Ulysse, ensemble de murs peints vers 1550 par Benjamin Fillon dans le plus pur style de l’école de Fontainebleau.

La riche ornementation dorée de la chambre du roi, réalisée autour de 1640, bénéficie également d’une iconographie détaillée. Après les plans de l’édifice, l’ouvrage s’ouvre sur « Curios et Mirabilia », une présentation par Jean-Hubert Martin et Guy Tortosa – deux des principaux artisans de ce programme –, des œuvres d’art contemporain installées dans la demeure. La richesse et la qualité des photographies et l’érudition des textes font de cette publication la référence sur ce qui constitue l’un des projets les plus ambitieux et les plus originaux de commandes publiques de la décennie qui vient de s’achever.

Le Château d’Oiron et son cabinet de curiosités

Editions du patrimoine, 328 p., 400 F, ISBN 2-85822-2649

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°118 du 5 janvier 2001, avec le titre suivant : Le château d’Oiron sous tous les angles

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