Quatre années de négociations entre les gouvernements autrichien et iranien auront été nécessaires pour organiser l’exposition des collections du Musée national de Téhéran au Kunsthistorisches Museum de Vienne.
Présentées à l’étranger pour la première fois depuis la révolution de 1979, les collections, réparties de façon chronologique, offrent un panorama à la fois exhaustif et didactique de l’art avant et après l’Empire perse. Intitulée « 7 000 ans d’art persan », l’exposition couvre ainsi tout l’éventail de la production artistique persane : des objets en terre cuite du VIIe millénaire avant J.-C., aux pièces sassanides, préislamiques et arabes en passant par des vases d’argent et d’or (voir rhyton en or ci-dessous) de la période achéménide (558-330 av. J.-C.), le tableau est brossé dans toute son ampleur. Même la dynastie arsacide (247 av. J.-C. à 224), peu documentée, y est représentée avec des sculptures inédites.
Jusqu’au 25 mars 2001. www.khm.at/
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L’art persan vingt ans après la révolution
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°118 du 5 janvier 2001, avec le titre suivant : L’art persan vingt ans après la révolution