C’est l’expression qui vient à l’esprit du visiteur qui traverse l’œuvre réalisée par Max Neuhaus à Mandelieu (Alpes-Maritimes) pour le château de la Napoule.
Au milieu d’une allée du parc, ce dernier a dressé une véritable sculpture, un espace invisible, mais dont les contours acoustiques permettent d’appréhender physiquement une forme clairement définie ; un volume où, pour l’artiste, « l’air est d’une densité différente ». À côté de cette installation, l’ancien percussionniste, passé dans les années 1960 d’une pratique musicale classique à un usage in situ du son, expose quelques-unes des études qui ont prévalu à la conception de ses topographies sonores. À l’image du dessin ci-dessus, ces esquisses au crayon, sortes de partitions de sculptures, donnent par leur rendu structuré une vision appréciable d’un travail pourtant si peu visible.
Jusqu’au 31 octobre, 04 93 49 95 05, www.inaf.org
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Un cube de son !
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°131 du 31 août 2001, avec le titre suivant : Un cube de son !