Patrimoine immatériel

Un patrimoine oral et immatériel

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 25 mai 2001 - 123 mots

PARIS - Distinguant des sites naturels ou culturels, l’appellation de « chef-d’œuvre du patrimoine mondial » décernée par l’Unesco s’élargit.

Le 18 mai, le directeur général de l’Unesco, Koïchiro Matsuura a révélé les 19 premiers chefs-d’œuvre du patrimoine mondial oral et immatériel. Parmi ceux-ci, le théâtre Nôgaku, présenté par le Japon, ou la place Jemaa el-Fna de Marrakech (Maroc), connue pour ses conteurs et charmeurs de serpents. Le dispositif de l’organisation qui, jusqu’ici, visait « exclusivement à protéger le patrimoine matériel, négligeait le patrimoine immatériel, et écartait de ce fait un grand nombre d’éléments culturels […], qui appartenaient souvent à des cultures du Sud », a souligné Koïchiro Matsuura. Trente-deux dossiers étaient soumis à ce premier jury, présidé par l’écrivain espagnol Juan Goytisolo.

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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°128 du 25 mai 2001, avec le titre suivant : Un patrimoine oral et immatériel

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