PARIS - Les négociations sur l’application des 35 heures dans le secteur de la Culture continuent de faire des vagues. Contraints par des grèves sporadiques de fermer leurs portes durant le mois d’avril, quelques musées et monuments nationaux de la capitale ont été, depuis le 3 mai, ouverts gratuitement au public.
Tête de pont de la mobilisation, le personnel du Louvre espère entraîner dans son sillage d’autres institutions. La mesure, si elle a été accueillie froidement par les responsables, a remporté un vif succès auprès des touristes qui se sont rués en masse devant les guichets désertés. En raison de cette affluence, des heures d’attente ont été nécessaires pour accéder aux salles d’expositions, ce qui a laissé tout loisir aux visiteurs de découvrir les revendications qui ornaient les murs de l’espace d’accueil.
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Gratuité forcée dans les musées
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°127 du 11 mai 2001, avec le titre suivant : Gratuité forcée dans les musées
