24 heures de la vie d’une femme ordinaire

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 30 mars 2001 - 155 mots

Le réveil du mari, la lessive, le ménage, le pointage, l’arrivée du mari, mais aussi la putain et la mariée figurent parmi les séquences mises en scènes par Michel Journiac et présentées en 1974 à la galerie Rodolphe Stadler.

Histoire de voir s’il a suffi d’un quart de siècle pour changer les mœurs, elles retrouvent le chemin des cimaises avec leur présentation à la Galerie de Noisy-le-Sec (jusqu’au 14 avril, tél. 01 49 42 67 17, www.tram-art.org). En revêtant jupe, chaussures à talon et maquillage, ou en jouant les phantasmes dévoilés par la presse féminine, l’artiste, disparu en 1995, pointait alors la soumission de la femme au « monstrueux égoïsme masculin ». Un travail d’immersion qui passe par un engagement physique réel. Le travestissement devient alors une façon de « donner le réel sociologique contesté par le corps comme lieu de rencontre, dans la création, de soi et de l’autre », pour citer Michel Journiac.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°124 du 30 mars 2001, avec le titre suivant : 24 heures de la vie d’une femme ordinaire

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