Les paysages mentaux de Sam Taylor-Wood

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 29 juin 2001 - 131 mots

Les soliloques sont un peu la marque de fabrique de Sam Taylor-Wood. Rétablissant dans ses imposants tableaux photographiques l’usage de la prédelle, l’artiste anglaise livre en dessous de ses portraits des panoramas propres à exprimer les visions mentales de ses personnages.

Paysages, délires gothiques ou orgies orientalisantes, l’ensemble sent parfois les références historiques et le symbolisme fin de siècle jusqu’à l’écœurement, mais ravive aussi les supposés pouvoirs magiques de l’appareil photographique. L’exposition que lui consacre actuellement le Centre national de la photographie (jusqu’au 27 août, 11 rue Berrryer, 75008 Paris, tél. 01 53 76 12 32) s’attache aussi au versant physique – et paradoxalement moins visible – du travail de Sam Taylor-Wood en présentant des œuvres comme Killing Times, film de danse aux allures primitives, ou la vidéo/performance Noli me tangere.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°130 du 29 juin 2001, avec le titre suivant : Les paysages mentaux de Sam Taylor-Wood

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