Pénélope et Wandrille à Venise

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 20 septembre 2012 - 149 mots

Dans les romans policiers d’Adrien Goetz, c’est moins l’intrigue qui importe que le contexte.

La dernière livraison des aventures de Pénélope, conservatrice à Versailles, et de Wandrille, journaliste pigiste, emmène le lecteur à Venise pour une histoire un peu compliquée de meurtres, d’écrivains français et d’un tableau volé de Rembrandt. C’est l’ouvrage idéal pour préparer le concours de la conservation du patrimoine. L’historien de l’art livre de nombreuses anecdotes érudites sur les conservateurs, Venise, le Bal du siècle donné par Carlos de Beistegui, dans un style alerte quoique un peu « serré », avec une touche de cabotinage qui rend sa lecture très distrayante. Le microcosme muséal va se régaler en essayant d’identifier les personnages réels qui ont inspiré l’auteur, lequel a eu la bonne idée, comme à la fin des magazines de jeux, d’en publier la liste.

Adrien Goetz, Intrigue à Venise, éd. Grasset, 313 pages, 18,50 €.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°375 du 21 septembre 2012, avec le titre suivant : Pénélope et Wandrille à Venise

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