Droit de réponse - Galerie Enrico Navarra

Le Journal des Arts

Le 5 septembre 2012 - 360 mots

La Galerie Enrico Navarra n’entend pas commenter le contenu de l’article rédigé par Mademoiselle Hélène Brunel paru le 13”¯avril 2012, celle-ci a traité cette affaire avec beaucoup de professionnalisme et d’impartialité.

C’est dans ces circonstances qu’elle a recueilli les propos du Conseil de Monsieur Chu Teh-Chun, Maître William Bourdon qui a déclaré : « La Galerie Enrico Navarra avait mis en place une stratégie mediatico-judiciaire de victimisation. Or celle-ci échoue complètement puisque, dans le cadre des deux procédures, elle est déboutée de toutes ces demandes qui se chiffraient à plusieurs centaines de milliers d’euros. » La Galerie Enrico Navarra tient à souligner que c’est à Maître William Bourdon que revient le mérite d’avoir ouvert le débat judiciaire au nom de son client et de l’avoir médiatisé en intervenant auprès de Christie’s et en conseillant de publier un communiqué de mise en garde sur la prétendue existence de contrefaçons. L’expertise judiciaire comme le jugement, ont confirmé qu’il n’y avait jamais eu de raison de formuler le moindre doute quant à l’authenticité des céramiques produites par les Ateliers de la Tuilerie et éditées par la Galerie Enrico Navarra.

Maître William Bourdon ajoutait : « Cette procédure aura eu le grand mérite de contraindre la galerie à exécuter ses obligations, ce qu’elle n’avait pas fait auparavant. » Cette affirmation n’a pas le moindre fondement et est totalement contraire aux décisions de justice. Les magistrats n’ont retenu aucun des griefs contenus dans les écritures prises au nom de Monsieur Chu Teh-Chun et ont écarté ceux, imaginaires, formulés par Monsieur Philippe Koutouzis apparus tardivement, ainsi que ceux rédigés très récemment au nom de Monsieur Zao Wou-Ki sous la plume de son épouse, Madame Françoise Marquet. La galerie n’a donc pas d’autre choix que de demander à ses conseils de continuer à donner les suites appropriées devant les différentes juridictions. Elle déplore néanmoins cette situation, Monsieur Chu Teh-Chun et son épouse, lorsqu’ils collaboraient avec la galerie, notamment à la fin des années 1990, ayant toujours fait preuve de courtoisie et de gentillesse. Quoi qu’il en soit Monsieur Chu Teh-Chun reste un très grand artiste et la reconnaissance de son œuvre continue à aller crescendo, et c’est là l’essentiel.

La Galerie Enrico Navarra
 

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°374 du 7 septembre 2012, avec le titre suivant : Droit de réponse - Galerie Enrico Navarra

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