Du rififi au sein du Conseil des ventes

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 7 mars 2003 - 262 mots

Les experts Pierre Chevalier et Françoise Cailles ont donné leur démission irrévocable du Conseil des ventes.

Dans un courrier daté du 12 février et adressé au garde des sceaux, les deux membres suppléants, nommés pour l'un en tant que personne qualifiée et, pour l'autre, en tant qu'expert, expliquent que "la 'liste d'agréments des experts' est un échec cuisant. Jusqu'ici, nous avions néanmoins pensé pouvoir œuvrer utilement au sein de cette institution officielle. Or il s'avère que la communication et la concertation au sein même du Conseil des ventes ne sont qu'un vœu pieux et que la profession d'expert n'y est pas respectée comme il se devrait". Pierre Chevalier met en cause nommément son président Gérard Champin. "Lors d'une rencontre que j'avais organisée le 19 décembre 2002 avec les présidents des chambres d'experts, Gérard Champin avait dit que rien ne se ferait sans que tous soient contactés, nous a déclaré Pierre Chevalier. Or, le 5 février, je reçois avec stupeur un compte-rendu des observations à remettre au garde des sceaux sur la dualité du régime des experts en vente publique. Non seulement ces observations rédigées ‘on se sait par qui’ n'ont pas été discutées au sein du groupe de travail du comité ‘experts’, mais elles sont en complète opposition avec ce que veulent les experts. Je me sens désavoué, roulé dans la farine." Dans ces observations, le Conseil des ventes demande à son ministre de tutelle soit de pouvoir obliger les SVV à ne travailler qu'avec des experts agréés, soit de pouvoir pénaliser les experts non agréés intervenant en vente publique. À suivre…

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°166 du 7 mars 2003, avec le titre suivant : Du rififi au sein du Conseil des ventes

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