Belles enchères pour Perriand

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 4 avril 2003 - 155 mots

Le 24 mars, à Drouot-Richelieu, la SVV Digard organisait une vente consacrée aux tableaux, objets d’art, luminaires et meubles du XXe siècle.

Cette dernière section était la plus attrayante. La plus haute enchère de la vacation a été portée sur une table dite "de forme libre" de Charlotte Perriand, datée des années 1950, qui a été adjugée 106 300 euros. Le plateau, en dibetou massif, de forme elliptique, reposait sur trois pieds de forme cylindrique et elliptique. Une console en pin massif par Charlotte Perriand et Jean Prouvé, cerclée par un rail en tôle d’acier pliée, reposant sur un pied unique à section ovoïde, des ateliers Jean Prouvé (1950), a été acquise pour 59 000 euros. Elle avait été fabriquée pour les chambres d’étudiants de la Maison de la Tunisie. Et une bibliothèque appelée Maison du Mexique de 1952 par Charlotte Perriand, également sortie des ateliers Jean Prouvé, a trouvé preneur à 57 800 euros.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°168 du 4 avril 2003, avec le titre suivant : Belles enchères pour Perriand

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