Christie's France se taille une réputation dans l'art moderne.

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 18 avril 2003 - 244 mots

Le département des tableaux modernes de Christie's a tenu sa seconde session à Paris le 2 avril avec un vif succès. Dans une salle comble, cent pour cent des 41 lots ont été vendus pour plus de 2,5 millions d'euros contre une estimation globale de 1,4 million d'euros. La vente, qui rendait hommage à la seconde école de Paris, était composée d'œuvres modernes et contemporaines issues de la collection d’un amateur, un industriel passionné de peinture abstraite des années 1950-1960. La plupart des œuvres avaient été achetées chez les grands marchands de l’époque comme Dina Vierny pour Poliakoff, Claude Bernard pour Estève ou la Galerie de France pour Hartung et Soulages. Elles ont été acquises par des marchands et particuliers européens qui se sont livrés à un rude combat d'enchères. On trouve, en haut du classement, une Composition abstraite de 1969 par Serge Poliakoff emportée à 360 250 euros, le double de son estimation haute, suivie d'une Composition jaune et noir de 1929 par Fernand Léger à 283 250 euros, d'une toile Sans titre datée de 1949 par Vieira da Silva à 261 250 euros, d'un tableau de 1948 signé Hans Hartung et intitulé T1948-43 qui a atteint 217 250 euros, d'une autre Composition abstraite par Poliakoff datée de 1964-1966 et adjugée 206 250 euros, du Livre des Rois I (1958) de Jean-Michel Atlan acquis pour 129 250 euros et de deux peintures de Soulages datées de 1971 parties à 123 250 euros chacune.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°169 du 18 avril 2003, avec le titre suivant : Christie's France se taille une réputation dans l'art moderne.

Tous les articles dans Marché

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque