Des centaines d’œuvres ont « disparu » de la Fondation Barnes

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 9 janvier 2004 - 235 mots

Au cours de l’audience au tribunal de Montgomery County Orphans sur le transfert de la Fondation Barnes à Philadelphie, Kimberly Camp, directrice de l’institution, a signalé la « disparition » de centaines d’œuvres d’art des réserves.

Dans son édition du 10 décembre, le quotidien Philadelphia Inquirer rapporte les propos de Kimberly Camp, interrogée entre deux audiences. Parmi les objets manquants figurent une œuvre d’Henri Matisse et un piano Steinway en acajou ayant appartenu à l’épouse d’Albert C. Barnes. Selon Kimberly Camp, le musée n’a pas tenté de rechercher les objets disparus car il « n’était pas en mesure, au sens large, de rechercher… ces choses ». Certaines fiches répertoriant les œuvres ont également disparu. Dernier en date, un vase en céramique de Jean Renoir a été volé, cette fois dans les bureaux de la fondation il y a quatre ans ; la directrice avait prévenu la police et le FBI, qui n’ont rien retrouvé. D’après elle, un déménagement du musée en centre-ville permettrait d’améliorer sa sécurité. Si la directrice n’a pas complètement écarté la thèse selon laquelle Albert Barnes aurait pu donner ces objets, elle a évoqué le nom de Violette de Mazia, la protégée du fondateur, qui a dirigé l’institution entre 1951 et 1988. Kimberly Camp n’a pas explicitement déclaré que les œuvres avaient disparu sous la direction de Violette Mazia, mais elle a souvent répété que la fondation avait périclité à cette époque.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°184 du 9 janvier 2004, avec le titre suivant : Des centaines d’œuvres ont « disparu » de la Fondation Barnes

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