Péril en apesanteur

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 6 février 2004 - 141 mots

PARIS - Philippe Ramette se met dans des situations de plus en plus périlleuses pour expérimenter les objets-prothèses-de-savoir-vivre qu’il imagine.

Depuis quelque temps, ces objets le confrontent aux lois de l’apesanteur et inversent ciel et Terre. Le corps n’est plus qu’une enveloppe charnelle parfaitement maîtrisée. C’est la tête dans les nuages, les pieds proches du précipice, dans des paysages luxuriants, que l’artiste se met en scène pour sa dernière exposition. Le montrant suspendu en l’air, luttant contre vents et marées ou marchant au plafond d’un appartement, ces photographies sans trucages débouchent sur l’une des dernières sculptures présentée dans l’espace de la galerie Xippas. La clé du mystère ? un incroyable dispositif métallique, invisible à l’image, qui lui permet de braver les périls paysagers et d’accéder aux rêves qu’il égrène à travers ses dessins… Un voyage dans l’irrationnel pour un fou savant.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°186 du 6 février 2004, avec le titre suivant : Péril en apesanteur

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