Le XVIIIe par la littérature

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 4 juillet 2012 - 131 mots

Le XVIIIe commence avec l’austérité bigote d’un Louis XIV éteint et se termine par les affres de la Révolution.

Mais entre ces deux bornes, c’est à la fois les Lumières et une période de relâchement des mœurs. En s’appuyant sur la littérature de l’époque (Diderot, Sade, Voltaire, Casanova, Rousseau, mais aussi des auteurs moins connus comme Crébillon), Michel Delon livre ses outils de compréhension d’un siècle souvent déprécié, à travers des mots-clés qui constituent autant de chapitres : « séduction »,
« mélancolie », « solitude », « suicide »…
Si l’ouvrage tourne un peu à l’exercice de style, il permet de mieux comprendre Boucher, Fragonard ou Greuze.

Michel Delon, « Le Principe de délicatesse. Libertinage et mélancolie au XVIIIe siècle, » éd. Albin Michel, 315 p, 20 €, ISBN 978-2-226-20881-1.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°373 du 6 juillet 2012, avec le titre suivant : Le XVIIIe par la littérature

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